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SYNAVI LORRAINE
Le SYNAVI, Syndicat National des Arts Vivants, regroupe plus de 300 compagnies et lieux indépendants du spectacle vivant, équipes artistiques et collectifs d’artistes, sur l’ensemble du territoire national, dans les disciplines du théâtre, de la danse, du cirque, des arts de la rue, de la musique, du récit et de la marionnette. Le SYNAVI LORRAINE délégation régionale du Syndicat National des Arts Vivants a été créé le 23 janvier 2014.
Compagnies adhérentes au SYNAVI en Lorraine
Adhérez au SYNAVI en téléchargeant le bulletin d'adhésion 2015 et en le renvoyant par courrier
lundi 27 avril 2015
LE SYNAVI RADICALEMENT ENGAGÉ - COMMUNIQUÉ - 16 AVRIL 2015
jeudi 9 avril 2015
Co-construction des politiques culturelles en Lorraine #2 - Demande de Rendez-vous avec les élus culture du CRL
A
l’attention de :
Jean-Pierre
Masseret
Jean-Pierre
Moinaux
Bertrand
Masson
Roger
Tirlicien
Patricia
Colombo
Valérie
Lahouel
Pierre
Aimé Albrecht
Angelique
Enginger
Nancy, le 2 mars 2015
Co-construction des politiques culturelles en Lorraine #2
Demande de Rendez-vous avec les élus culture du CRL
Mesdames,
Messieurs,
Le
Synavi Lorraine revient vers vous suite à la démarche de
Co-construction de l’an passé entre les représentants du secteur
professionnel de la culture et le conseil régional de Lorraine, afin
de poursuivre le dialogue et de conforter la confiance réciproque
qui a commencé à se dessiner entre nous.
Pourriez-vous
nous faire parvenir l’ensemble des comptes rendus des différents
groupes de travail et de la plénière ? Nous avons notamment
noté que M. Masseret avait délégué les trois élus à la culture
du conseil régional pour continuer ce travail de Co-construction
avec un rendez-vous fixé à décembre 2014… qui n’a pas eu lieu
pour le moment.
Que
proposez-vous pour poursuivre ensemble la Co-construction ?
En
ce sens, nous avons relevé un certains nombre de points dont nous
souhaiterions discuter ensemble lors d’un rendez-vous avec les élus
à la culture.
-
Pourquoi constatons-nous la disparition des Coreps,
qui représentaient le
seul espace officiel permettant le dialogue
entre les représentants du conseil régional, de l’État,
et l’ensemble des élus, des représentants du territoire lorrain
et des représentants de tous les regroupements d’employeurs et de
salariés du secteur professionnel de la culture et plus
spécifiquement du spectacle vivant, du cinéma et de
l’audiovisuel ?
-
Le Synavi Lorraine renouvelle sa demande de création d’une CPACL
(conférence permanente des arts et de la culture en Lorraine) qui
regrouperait tous les élus et leurs représentants et tous les
représentants du secteur professionnel de la culture (toutes
disciplines artistiques et secteurs culturels : spectacle
vivant, cinéma, audiovisuel, arts plastiques, livre…). La CPACL
continuerait et développerait le travail entamé lors de la
Co-construction, c’est-à-dire l’élaboration, en concertation,
d’une politique culturelle pour la région Lorraine.
-
Le Synavi Lorraine renouvelle sa demande que ses représentants
soient membres
des commissions de délibération de l’ensemble des
appels
à projets et dispositifs d’aide
de la Région lorraine concernant le spectacle vivant.
Nous
considérons que cette étape de conseil fait partie d’un processus
global en trois étapes qui est :
1°
bilan des dispositifs existants ;
2°
proposition et amélioration ;
3°
attribution.
Le
Synavi Lorraine tient à rappeler qu’il est représenté dans les
commissions d’attributions des aides des conseils régionaux de
Poitou-Charentes, Rhône-Alpes et d’autres régions de France.
Aussi, le conseil régional d’Alsace, de sa propre initiative,
vient-il de proposer en novembre 2014 au Synavi que ses délégués
soient présents dans les commissions d’attribution des aides.
Nous
rappelons que lors de la plénière de la Co-construction de juin
2014, à Jarny, M. Masseret était favorable à cette
proposition et nous nous étonnons de ne pas avoir été invités,
dès cette année, à faire partie de ces commissions de
délibérations.
Nous savons par ailleurs que la FAREST et MARILOR y sont conviés.
Le
Synavi Lorraine demande également que des comptes rendus écrits
officiels des délibérations soient rédigés et transmis aux
compagnies ayant postulé, et, qu’en tout état de cause, les
décisions prises soient détaillées et motivées.
-
Le Synavi Lorraine renouvelle sa demande d’être représenté au
sein du
conseil d’administration d’Arteca.
Nous
avons été sollicités lors des Coreps 2013 pour faire des
propositions sur la fusion SVL et Arteca. Nous avons produit une
contribution et nous n’avons reçu aucune nouvelle sur l’évolution
du projet. Arteca semble un outil important dans le paysage culturel
lorrain, avec une équipe compétente, mais qui ne semble
malheureusement pas suffisamment proche des réalités que
rencontrent les compagnies en Lorraine.
Nous
rappelons que lors de la plénière de la Co-construction de juin
2014, M. Masseret était favorable à cette proposition et nous
nous étonnons de ne pas avoir été invités, dès cette année, à
faire partie du CA d’Arteca.
Lors
de notre rencontre, en plus d’aborder les sujets évoqués dans
cette lettre, nous pourrions partager des témoignages de compagnies
de spectacles vivants qui illustrent la réalité de ce que nous
vivons actuellement.
Nous
vous prions de bien vouloir recevoir, Mesdames, Messieurs,
l’expressions
de nos meilleurs sentiments.
Membres
du bureau - co-délégués :
Michael
Monnin / 06 50 91 44 70 /michaelmonnin@cieazimuts.com
Emmanuelle
Tonnerieux / 06 52 96 74 64 / emm@tiramisu-cie.com
Emmanuel
Fleitz / 06 29 68 50 24 / manok@free.fr
Cyril
Thiebaut / 06 24 14 44 36 / cyrilthiebaut@free.fr
Synavi
Lorraine :
MJC Lillebonne, 14 rue du Cheval-Blanc 54000 Nancy
vendredi 19 décembre 2014
Assemblée Générale 2014 du Synavi Lorraine Délégation Lorraine du Synavi - Syndicat National des Arts Vivants
Assemblée Générale 2014 du Synavi Lorraine
Délégation Lorraine
du Synavi - Syndicat National des Arts Vivants
L'AG annuelle 2014 du Synavi Lorraine se déroulera le lundi 22 décembre de 14h à 17h.
L'AG
aura lieu à la MJC Lillebonne 14 rue du cheval blanc à Nancy,
siège social du Synavi Lorraine.
Cette AG sera l'occasion de faire un
bilan de l'année 2014, de définir les objectifs pour 2015 et de
procéder à l'élection des 4 membres du bureau pour un an.
Les différents chantiers importants
en cours en Lorraine et les points à l'ordre du jour :
1) Dialogue et co-construction avec le
Conseil Régional de Lorraine (Accompagnement, diffusion,
Structures).
Co-construction des dispositifs d'aides
du Conseil Régional de Lorraine pour 2015.
-> topo + point des groupes de
travail et de la plénière.
2) Raprochement et fusion entre ARTECA
et Spectacle Vivant en Lorraine. Vers une agence culturelle en
Lorraine et avec quel fonctionnment ?
Demande du Synavi Lorraine d'avoir des
représentants faisant parti du Conseil d'Administration de cette
nouvelle structure.
-> un outil pour les acteurs de
l'art vivant en Lorraine sans artistes dans les instances de décision
3) Quand est-il des COREPS (COmmission
REgionale des Professions du Spectacle) ?
4) Quelle expertise culturelle en
Lorraine ? Qui sont les experts ?
Quelle relation avec l'état (DRAC), la
région (CR), les départements (CG), les communautés de communes,
les communes ?
Dans de nombreuses régions des
représentants du Synavi font partie des commissions de sélection et
d'attriburion des subventions notament au niveau des Conseils
Régionaux (Poitou Charente, Rhône Alpes,etc...et depuis cette année
Alsace à la demande du Conseil Régional d'Alsace).
Du coté de la Région Lorraine,
Masseret a dit lors de la réunion plénière sur la co-construction
en juin, qu'il serait bon que les artistes puissent être présent
dans les commissions d'experts .
Demande du Synavi Lorraine de création
de Conférences Permanentes de la Culture regroupant des
représentants de tous les acteurs culturels sur le territoire.
5) Intersyndicale, Interprofessionnelle
Compagnies Lorraines (Alors, collectif de veille et d'action, en
Lorraine pour l'art + Far Est - Fédération des arts de la rue du
Grand Est + MariLor - Marionnette en Lorraine + Synavi Lorraine -
Délégation Lorraine du Syndicat National des Arts Vivants +
Syndicat Chorégraphes Associés).
Relation avec le Syndeac, SNSP,
PROFEDIM, CGT, SUD,...
Place du Synavi Lorraine dans la CIPCL.
6) Comment palier au désengagement de
l'état et des collectivités publiques ?
Interroger les départements, les
municipalités qui réduisent les budgets culturels de manière
critique (20 % voire plus).
==> S'ORGANISER POUR SUIVRE LES
CHANTIERS.
==> AGIR AUX DIFFÉRENTS NIVEAUX.
==> FAIRE REMONTER DES INFORMATIONS
AU NATIONAL.
IMPORTANT : Si vous ne
pouvez pas être présent à l'assemblée générale n'oubliez pas de
donner votre pouvoir à une personne présente simplement par
mail avec copie aux membres du bureau (pour savoir qui est présent
http://doodle.com/z6bee6yypypcpkg7
)
SYNAVI
LORRAINE / MAISON DES JEUNES ET DE LA CULTURE LILLEBONNE / 14 RUE DU
CHEVAL BLANC 54000 NANCY
Membres du bureau - codélégués :
MICHAEL MONNIN / 06 50 91 44 70 / MICHAELMONNIN@CIEAZIMUTS.COM
EMMANUELLE TONNERIEUX / 06 52 96 74 64 / EMM@TIRAMISU-CIE.COM
EMMANUEL FLEITZ / 06 29 68 50 24 / MANOK@FREE.FR
CYRIL THIEBAUT / 06 24 14 44 36 / CYRILTHIEBAUT@FREE.FR
Membres du bureau - codélégués :
MICHAEL MONNIN / 06 50 91 44 70 / MICHAELMONNIN@CIEAZIMUTS.COM
EMMANUELLE TONNERIEUX / 06 52 96 74 64 / EMM@TIRAMISU-CIE.COM
EMMANUEL FLEITZ / 06 29 68 50 24 / MANOK@FREE.FR
CYRIL THIEBAUT / 06 24 14 44 36 / CYRILTHIEBAUT@FREE.FR
vendredi 9 mai 2014
APPEL A MOBILISATION / 17 MAI 2014 MARCHE POUR LA CULTURE
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COMMUNIQUÉ DU SYNAVI - ACCORD UNEDIC PAS D'AJUSTEMENTS À LA MARGE TOUT EST À REVOIR!
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mercredi 30 avril 2014
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DÉCENTRALISÉE DU SYNAVI EN LORRAINE - 09 AVRIL 2014 - MJC LILLEBONNE NANCY
Etaient présents :
Emmanuel Fleitz / Man’ok & Cie ;
Laurent Arnold / Théâtre en kit ; Bruno Salvador / Cie
Collapsart ; Cyril Thiébaut / Artistes Actuels ; Philippe Mercy
/ Les Comptoirs du rêve ; Emmanuelle Tonnerieux / Tiramisu
Cie ; Michael Monnin / Cie Azimut ; Magalie Beck / SCOP
Manivelle Production ; Hervé Breuil / Le Petit Théâtre ; Yann
Berriet / Cie Crache Texte & SCOP Manivelle Production ; Bertrand
Krill / membre du conseil national du synavi ; Violaine Fenestre /
directrice executive du Synavi.
Excusés :
Fred Parison et Estelle -Charles / la
machoire 36 ; Stephanie Martin / la Valise ; Véronique Albert
Nunatak. Yannick Toussaint / Histoire d’Eux
L’AG s’est découpée en 2
temps qui se sont rapidement croisés. National & Régional.
NATIONAL
L’assemblée générale du Synavi
Lorraine a eu l’honneur d’accueillir Bertrand Krill et Violaine
Fenestre du Synavi national.
Le Synavi a 10 ans.
L’Assemblée générale décentralisée
s’est déroulé cette année à Orléan. Un document a été
transmis : « Quel avenir pour un syndicat d’employeurs
des structures indépendantes / présentation et discussion en
AG décentralisation 2014» (le document est joint au mail du
compte-rendu de l’AG)
. Nous adhérons pour des valeurs
communes qui se retrouvent dans la charte. L’adhésion médiane est
de 80 €, donc la majorité des compagnies ont des budgets
inférieurs à 50 000 € ce qui fait apparaître une économie
fragile.
. Le Synavi propose son expertise et
organise des journées de formation, notamment sur les conventions
collectives ou des besoins spécifiques sur des questions juridiques.
(Exemple donné sur les droits d’auteurs proposé à Orléan).
Pouvons-nous bénéficier des
prestations du Synavi si nous ne sommes pas adhérents. C’est
possible selon la disponibilité des membres compétents. Mais il est
évident que se pose la question des moyens mis en œuvre, du
militantisme, la formation des artistes… Le Synavi reste encore un
syndicat avec peu de moyen humains, un plein temps et demi salarié.
. Au niveau national, 300 compagnies à
jour de cotisations. Le synavi semble représentative de la diversité
des compagnies en France. 1000 Cies ? 6000 Cies ? 10 000
Cies ?
. Le Synavi siège dans les instances
de Structurations des compagnies. l’UFISC, comprend 3 syndicats :
Synavi, SMA (Syndicat des Musiques Actuelles) et SCC (Syndicat de
Cirque de Création) et des fédérations : Théma
(marionnettes), Fédération des arts de la rue, FRAAP (Fédération
Réseaux et Associations Artistes Plasticiens).
. Le choix de la convention collective
est une question d’actualité présente ; secteur public ou
secteur privés ? Aucune d’elles ne conviennent aux
compagnies, et leurs rédactions sont en perpétuelles discussions.
Ce sujet est questionné au niveau national avec des propositions à
proposer et voter au niveau régional. Sur cet exemple, apparaît
l’importance d’échanger au niveau local et de faire remonter les
informations à la délégation nationale.
. La question concernant les nouveaux
textes gérant les annexes 8 et 10 de l’intermittence a été posé
et les interprétations restent encore floues. Une série de réunion
est organisée par le Synavi avec Pôle Emploi service.
. Le Synavi est un syndicat
d’employeur. Cependant les relations employeurs / employés ainsi
que le choix de la forme juridique des structures accompagnant les
compagnies Association / SCOP (Société de Coopérative Ouvrière de
Production) reste des questions présentes … Comment le Synavi
s’accapare du sujet. Oui, bien sûr le sujet est d’actualité et
ouvert. Il n’y a pas de solution unique. Aussi est posé la
question de l’auto entreprise pour les parties d’activités
concernant les actions pédagogiques.
=> Les Coopératives du Grand Est
proposent une réunion d’information le 6 mai à 14h00 au Centre
Culturel André Malraux de Vandoeuvre.
. Le Synavi va présenter 4 candidats
aux prochaines élections de la caisse des Congés spectacles. Il
faudra bien penser à voter.
Chantiers Région :
. Problème des Licences Spectacle en
Lorraine lié aux licences spectacles attribués à des intermittents
pour des compagnies. Le sujet est présent en Lorraine et Philippe
Mercy pourra centraliser les différentes informations.
. Informations sur ce qu’est la
COREPS et comment le Synavi intervient.
. Liens entre la FarEst et le Synavi
Lorraine. Comment organiser une adhésion réseau. Se posent la
question des liens entre les deux structures au niveau national.
. Plateaux Lorrains : nous nous
apercevons que trop de compagnies retenues sont déjà présentes
dans les espaces conventionnés. Donc nous voyons apparaître une
couche de financement supplémentaire indirectement rajoutés aux
financements aux compagnies déjà implantées dans le réseau des
structures déjà conventionnés.
. Voir comment le Synavi Lorraine peut
accueillir les structures agissant dans le champ culturel laissé de
coté du fait de leur code APE. (exemple l’atelier de traverse)
. Co-construction avec la Région
chantier en cours…
. Le Synavi Lorraine réfléchit avec
une adhésion réseau avec dns une premier temps la Farest.
Proposons-nous l’organisation de l’AG
2015 nationale décentralisée en Lorraine ?
Les quatre Co délégués SYNAVI
Lorraine
Emmanuelle Tonnerieux
Manuel Fleitz
Cyril Thiebaut
Michael Monnin
lundi 24 mars 2014
lundi 17 février 2014
LE SYNAVI LORRAINE ÉCHANGE AVEC AURÉLIE FILIPPETTI - 14 FÉVRIER 2014 - METZ - 14H30
Aurélie Filippetti était présente à une réunion sur la culture, vendredi 14 février à Metz, en tant que n°2 de la liste PS conduite par Dominique Gros pour les prochaines élections municipales.
Le Synavi
Lorraine a demandé à la ministre de la culture une position claire
concernant la proposition du Medef, en négociation de l’assurance
chômage, de supprimer le régime des intermittents :
"Afin de rétablir l'équité
entre les demandeurs d'emploi, il est proposé :
-
d'aligner le régime des annexes VIII et X sur le régime de droit
commun rénové (mise en ouvre de droits rechargeables) ;
-
de demander à l'Etat de prendre en charge, s'il considère qu'il
relève de l'intérêt général de mieux indemniser les demandeurs
d'emploi affiliés aux annexes VIII et X que ceux des autres
secteurs, le surcoût de ce traitement plus favorable"
La ministre a déclaré être en faveur d'un régime spécifique d’indemnisation chômage pour les intermittents du spectacle, elle a ajouté qu'elle avait reçu une délégation des intermittents hier 13 février au ministère, et qu'elle allait se battre pour préserver le régime des intermittents.
SYNAVI LORRAINE - AU VENT MAUVAIS - ARTICLE PARU DANS LE SUPPLÉMENT ÉCO & SOCIÉTÉ DE L'ESTRADE N°39 - FÉVRIER 2014 PAR HÉLÈNE MUSQUAR DELANCHY
AU VENT MAUVAIS
Dans un contexte économique et social
défavorable qui risque de mettre à mal les budgets jusqu'ici
alloués, artistes et acteurs culturels s'inquiètent de l'avenir de
leur secteur. Aussi le 13 janvier dernier, une journée d'action et
de réflexion nationale a-t-elle été consacrée au sujet.
À Nancy, le débat a pris place dans
une salle du Théâtre de la Manufacture. Acteurs de la culture
institutionnelle, comédiens indépendants, artistes syndiqués et
gratin politique du grand Est se sont retrouvés pour dialoguer
autour de trois questions fondamentales : Quels liens dans la cité
au quotidien entre l’art, l’artiste et le citoyen ?, Quelle
économie pour quels projets culturels ? et enfin Quelle place pour
la culture dans le développement des territoires ? Quelles
perspectives ? L'objectif de concertation comme les enjeux sont
réels, bien qu'il soit évident que le monde de la culture souhaite
profiter de la saison électorale fournie qui s'annonce pour replacer
au coeur des débats électoraux la question de la culture, et si
possible, peser sur les orientations des campagnes des uns et des
autres.
L'ensemble des personnalités réunies a fait chorus autour
de la nécessité de soutenir un secteur qui « contribue à hauteur
de 58,7 milliards d’euros au PIB de la France, soit sept fois plus
en valeur ajoutée que le secteur automobile » selon Michel Didym,
directeur du Théâtre de la Manufacture, reprenant à son compte les
chiffres du ministère de la Culture. Les uns de rappeler que la culture ne
devait en aucun cas être « la variable d'ajustement des budgets de
l'État ». Les autres d'insister sur l'importance de son existence
comme de son développement constant dans une société où la
mixité, le lien social et la culture pour tous s'érigent en valeurs
fondamentales. Les élus présents opinent du chef alors que la «
scène colère » se fait peu à peu ressentir dans la salle, car le
fait est que les budgets fondent comme neige au soleil.
Bertrand Masson et Jean-Pierre Moineaux, tous deux élus en charge de la culture au Conseil Régional, ont été vivement interpellés sur la diminution des moyens accordés au secteur culturel par l'institution. Cyril Thiebaut, membre du Conseil national du Syndicat National des Arts Vivants, a rappelé que plusieurs dispositifs d'aide à la création à destination des compagnies avaient été purement et simplement supprimés sans préavis ni informations quant aux alternatives pour les comédiens. Non content d'obtenir un rendez-vous, le syndicaliste insiste, certainement galvanisé par les applaudissements de la salle, sur « la nécessité d'élaborer les dispositifs d'aide à la culture en concertation avec ses acteurs », rappelant au passage que les « modes de fonctionnement existants ne sont ni démocratiques, ni efficients ».
Mais bientôt la salle s'échauffe, tandis que Jean Deloche, directeur de la Scène Nationale de Bar-le-Duc, évoque ses tentatives d'aller vers « une économie du spectacle différente qui permette de mieux diffuser les productions », le fossé semble peu à peu se creuser entre les invités sur l'estrade, élus, directeurs de grandes compagnies et de scènes nationales et les artistes, plus anonymes, réunis dans la salle. Nicolas Turon, metteur en scène, se lève et rappelle « les coûts dispendieux, au détriment des petits acteurs, de la culture institutionnelle » malgré « l'inadéquation des programmations avec le grand public ». Allant jusqu'à parler d'« échec de la décentralisation » il juge que les centres dramatiques nationaux (CDN) ne font pas leur travail en « ne produisant pas suffisamment et en ne soutenant pas les petites compagnies ». Les réactions fusent, tout comme celle de Michel Didym : « Nicolas voit pourtant d'un bon œil que les institutions le financent. En tant que directeur artistique de CDN je ne programme que les meilleurs projets artistiques, leur taille m'est indifférente ».
Bertrand Masson et Jean-Pierre Moineaux, tous deux élus en charge de la culture au Conseil Régional, ont été vivement interpellés sur la diminution des moyens accordés au secteur culturel par l'institution. Cyril Thiebaut, membre du Conseil national du Syndicat National des Arts Vivants, a rappelé que plusieurs dispositifs d'aide à la création à destination des compagnies avaient été purement et simplement supprimés sans préavis ni informations quant aux alternatives pour les comédiens. Non content d'obtenir un rendez-vous, le syndicaliste insiste, certainement galvanisé par les applaudissements de la salle, sur « la nécessité d'élaborer les dispositifs d'aide à la culture en concertation avec ses acteurs », rappelant au passage que les « modes de fonctionnement existants ne sont ni démocratiques, ni efficients ».
Mais bientôt la salle s'échauffe, tandis que Jean Deloche, directeur de la Scène Nationale de Bar-le-Duc, évoque ses tentatives d'aller vers « une économie du spectacle différente qui permette de mieux diffuser les productions », le fossé semble peu à peu se creuser entre les invités sur l'estrade, élus, directeurs de grandes compagnies et de scènes nationales et les artistes, plus anonymes, réunis dans la salle. Nicolas Turon, metteur en scène, se lève et rappelle « les coûts dispendieux, au détriment des petits acteurs, de la culture institutionnelle » malgré « l'inadéquation des programmations avec le grand public ». Allant jusqu'à parler d'« échec de la décentralisation » il juge que les centres dramatiques nationaux (CDN) ne font pas leur travail en « ne produisant pas suffisamment et en ne soutenant pas les petites compagnies ». Les réactions fusent, tout comme celle de Michel Didym : « Nicolas voit pourtant d'un bon œil que les institutions le financent. En tant que directeur artistique de CDN je ne programme que les meilleurs projets artistiques, leur taille m'est indifférente ».
Quelques émois plus
tard, l'intervention de Serge Basso, directeur du centre culturel de
Esch-sur-Alzette calme les esprits : « pour faire venir les gens
dans les théâtres, il est essentiel de passer par l'éducation
populaire ». Car les principaux acteurs de la médiation culturelle
sont justement les petites compagnies qui peinent à rassembler trois
francs six sous comme le rappelle encore Philippe le Goff, artiste sonore : « les
demandes des collectivités sont importantes en la matière et les
subventions aux artistes dépendent de cet investissement ». Enfin
l'intervention du comédien Yann Berriet est sans équivoque quant
aux antagonismes et aux inquiétudes qui agitent la culture : « un
rapport a circulé où des directeurs de scènes nationales mettaient
en garde le gouvernement contre un saupoudrage des subsides or nous,
petites compagnies, ne vivons que de saupoudrage. Les directeurs de
grandes scènes n'essaient-ils pas, ce faisant, de préserver leurs
grosses dotations au détriment des nôtres ? ».
« Le but n'est pas
de déshabiller Paul pour habiller Jacques, mais de demander plus de
tissu pour tout le monde » a rétorqué Michel Didym en insistant
sur la nécessité que tous aillent manifester à Paris le 10 février
prochain, suscitant un rire un peu jaune auprès d'une large partie
de l'assemblée. Ce qui laisse à penser que le vrai débat ne fait
peut-être que commencer... Hélène Musquar Delanchy
jeudi 6 février 2014
CONTRIBUTION DU SYNAVI LORRAINE À LA PLÉNIÈRE DE LA COREPS DU 6 FÉVRIER 2014
Chères amies, chers
amis, cher confrères, chère famille c'est avec un grand plaisir que
nous nous retrouvons ici.
Jusqu'à présent, en
tant que compagnies de spectacles vivants, nous n'étions pas là,
pas vraiment là perdus dans nos espaces de création respectifs et
un peu à coté d'une réalité que nous regardions à travers notre
travail intime.
Mais...
aujourd'hui nous sentons
une profonde nécessité de nous regrouper à travers un syndicat, le
Synavi Lorraine car il y a quelque chose qui ne nous convient pas et
c'est cette chose multiple que nous devons regarder, questionner,
partager et si possible, ensemble, améliorer.
Pour commencer, oui nous
pouvons apprécier le travail entrepris du Conseil Régional de
Lorraine à travers des dialogues entre les artistes, les élus et
les services de la Région.
En revanche nous pouvons
que déplorer la poussière sur les dispositifs encore actuels de la
Direction Régionale des Affaires Culturelle. Heureusement Monsieur
Ceccaldi, nouveau venu, semble motivé pour questionner l'existant.
En espérant que ces regards ouvriront vers des nouveaux dialogues
entre l'Etat et les artistes en région Lorraine.
Aussi, nous tenons à
rappeler que dans tous les espaces de concertation, vous aurez à
faire avec des interlocuteurs qui sont pour la plupart bénévoles,
demandeurs d'emploi, travailleurs précaires avec de faibles
revenus au regard du travail développé, mais qui ont des
niveaux de compétences fortes dans des réflexions à partager. Ce
statut social est supporté par une passion dans un cadre social à
peine suffisant, mais qui à tendance à se dégrader de manière
très visible aujourd'hui.
Le Synavi regroupe
actuellement 14 compagnies en Lorraine : L'Astragale, Cie
Azimuts, Brounïak, Collaps'art, Les Fées du Logis, Cie Filament,
Les fruits du hasard, La Mâchoire 36, Man'ok, Nunatak, Cie Sosana
Marcelino, La soupe cie, Tiramisù Cie, La Valise.
Le 23 janvier 2014 à
Frouard, le Synavi Lorraine, Délégation Régionale du Syndicat
National des Arts Vivants a été créé.
Ont été élu au bureau
du Synavi Lorraine, Michaël Monnin (Cie Azimuts) au poste de Délégué
Régional, Emmanuelle Tonnerieux (Tiramisu Cie), Déléguée
Régionale adjointe, Emmanuel Fleitz (Man'ok Cie ), Trésorier et
Cyril Thiebaut (Artistes Actuels/Cie Sosana Marcelino ) Trésorier
adjoint.
" Je suis prêt à
accepter une évaluation de la politique culturelle actuelle et je
m'engage à construire un travail collaboratif de co-responsabilité,
faire ensemble sans démagogie, décliner ensemble des stratégies de
développement pour la culture en Lorraine".
Ceci est l'engagement que Jean-Pierre Masseret a pris envers l'ensemble des acteurs culturels de Lorraine.
A cette fin, Jean-Pierre Masseret a mandaté Roger Tirlicien, Bertrand Masson et Jean-Pierre Moineaux pour créer une instance paritaire d'évaluation des dispositifs d'aide du Conseil Régional afin d'améliorer de faire évoluer ces dispositifs. Et ce, "avant le 30 juin, pour le budget 2015".
La création de cette instance paritaire est issue d'une proposition du collectif inter-professionnel Compagnies Lorraines regroupant Alors, Marilor, Far Est, Chorégraphes Associés et Synavi Lorraine, faites sous le nom de commission paritaire, la même proposition a été faite par le Syndéac sous le nom d'instance.
Le Synavi Lorraine
propose que chacun des 5 réseaux (Alors, Marilor, Far Est,
Chorégraphes Associés, Synavi Lorraine) soit représenté par 5
représentants, un par réseaux, dans cette instance/commission
paritaire.
Le Synavi Lorraine
propose également que ces 5 représentants soient associés du début
à la fin des différentes phases de fonctionnement du processus
d'accompagnement et d'aide du Conseil Régional : élaboration
des dispositifs, attribution des aides et bilan.
Sur le modèle qui a
existé dans l'élaboration et le fonctionnement du dispositif actuel
'soutien aux résidences artistiques et culturelles en Lorraine'.
Imaginé en 2006 par les Arts Associés et co-construit en
partenariat avec le Conseil Régional, les artistes étant intégré
dans l'ensemble du processus puisque faisant parti de la commission
chargée de sélectionner les projets.
Ce modèle de
fonctionnement, impliquant les représentants des compagnies dans
toutes les phases du processus d'accompagnement, peut s'apliquer non
seulement au Conseil Régional mais également à la Direction
Régionale des Affaires Culturelles, dans les services cultures des
départements, des villes et des communautés de communes.
Dans ce même esprit, le
Synavi Lorraine propose que le collectif Alors, l'association Marilor
et la fédération Far Est soient membres de droit de la COREPS, et
donc membre du comité de pilotage.
Lors de la rencontre avec
les acteurs culturels, Jean-Pierre Masseret a également été
favorable pour que Arteca conduise une étude sur les retombés
régionales de l'activité de l'ensemble des compagnies lorraines .
Le Synavi Lorraine
propose de participer à l'élaboration et à la conduction de cette
étude conjointement aux différents acteurs culturels.
Les quatres membres du
bureau du Synavi Lorraine se tiennent donc à la disposition du
Conseil Régional, de la DRAC, des départements et des villes pour
participer à la co-construction de l'avenir du spectacle vivant en
Lorraine.
Michaël Monnin / Délégué
Régional / 06 50 91 44 70 / michaelmonnin@cieazimuts.com
Emmanuelle Tonnerieux /
Déléguée Régionale adjointe / 06 52 96 74 64 /
emm@tiramisu-cie.com
Emmanuel Fleitz /
Trésorier / 06 29 68 50 24 / manok@free.fr
Cyril Thiebaut /
Trésorier adjoint / 06 24 14 44 36 / cyrilthiebaut@free.fr
Merci.
Synavi Lorraine -
Délégation Régionale du Syndicat National des Arts Vivants
lundi 3 février 2014
LETTRE DU COLLECTIF INTERPROFESSIONNEL COMPAGNIES LORRAINES [ALORS - COLLECTIF DE VEILLE ET D'ACTION EN LORRAINE POUR L'ART + LA FAR EST - FÉDÉRATION DES ARTS DE LA RUE DU GRAND EST + MARILOR - MARIONNETTE EN LORRAINE + LE SYNAVI LORRAINE - DÉLÉGATION LORRAINE DU SYNDICAT NATIONAL DES ARTS VIVANTS + LE SYNDICAT CHORÉGRAPHES ASSOCIÉS] AU PRÉSIDENT JEAN-PIERRE MASSERET ET AUX ÉLUS DU CONSEIL RÉGIONAL DE LORRAINE
Mr le Président, Mrs les élus du
Conseil Régional,
Le collectif interprofessionnel «
Compagnies Lorraines » représente à ce jour plus de cent compagnies et nous sommes soutenues
dans notre démarche par des structures nationales qui représentent plus de 2000 employeurs
du spectacle vivant. Nous sommes des Compagnies de musique, de théâtre, chorégraphiques,
des arts de la marionnette, des arts de la rue et du cirque… et un nombre considérable de personnes
oeuvrant pour, avec et autour d'elles : artistes, techniciens, personnel administratif, lieux de
diffusion et de production, public, partenaires, enseignants, ainsi que de nombreux responsables et
bénévoles d'associations...
Nous voulons vous parler de notre
force, de notre dynamisme, de notre persévérance.
Pour vous définir en quelques mots une
compagnie, au delà d'être un rassemblement d'artistes autour d'un projet artistique personnel
ou collectif, c’est une structure comparable, pour la plupart, à une TPE Très Petite Entreprise et
relevant du champ de l'Economie Sociale et Solidaire, sous couvert du régime des associations,
fiscalisées pour certaines, toujours à but non lucratif mais au fonctionnement très proche d'une
entreprise traditionnelle, les présidents de ces associations étant titulaires, dans la grande majorité,
de la licence d'entrepreneur du spectacle. Nous devons innover, construire et défendre nos
productions, et les diffuser en Lorraine, en France, et à
l'international pour certains. Nous sommes des
employeurs, des gestionnaires, des décideurs, soumis à un marché : celui du spectacle vivant, à une
expertise : celle des institutions qui financent nos investissements
et nos productions.
Ces associations comptent plus de mille
bénévoles et emploient plus de mille salariés, ce qui correspond à plus de 100 équivalent
temps plein et à un budget total qu'on peut facilement évaluer à plus de trois millions d'euros. A noter que 80% du budget des
compagnies est affecté aux salaires et que la part des recettes
propres des Compagnies est équivalent
à 40 % de leur budget.
Au delà de créer des spectacles, nous
sommes ancrés au coeur des territoires, participant ainsi activement à la vie sociale et
éducative des citoyens lorrains, nous partageons nos savoir faire
dans le cadre, entre autres, d'ateliers de
pratiques artistiques (souvent auprès de collégiens, de lycéens et d'amateurs). Les compagnies font un
travail en direction des habitants des zones rurales, des quartiers difficiles, nous intervenons
dans les prisons, les hôpitaux, les maisons de retraite, vers les publics en difficulté sociale Nous
créons et gérons également des festivals et évènements majeurs qui font l'attractivité de tout notre
territoire et qui donnent à la région Lorraine une visibilité nationale, voire internationale.
Notre détermination, impliquant un
travail et une énergie considérables, ont des répercussions énormes et très positives en terme de
lien social, d'attractivité des territoires, d'emplois directs et indirects, sauf lorsque nous sommes
soumis à des baisses et à des restrictions budgétaires qui ont des conséquences sans précédent.
Pour tout cela, nous sommes une force
d’autant plus importante que nos compagnies, nos artistes travaillent et connaissent les
territoires très variés de notre région et que grâce à nos
nombreuses initiatives, nos nombreux projets, du
plus modeste au plus conséquent, l'art et la culture sont rendus accessible à tous.
Nos propositions artistiques, ce sont à
des milliers de spectateurs que nous les adressons. Et nous pouvons vous assurer que la demande
d'art et de culture des habitants et des citoyens de cette région n'est pas en régression. N'est-ce pas
l'offre, et la diversité tellement essentielle de cette offre, qui crée aussi la demande !
Une force, oui. Car aussi nous sommes
mobilisés, structurés, déterminés, vigilants et toujours en veille, extrêmement sensibles à ce
qui pourrait nuire à la nécessité de nos métiers et au droit fondamental qu'est l'accessibilité à
l'art et à la culture au sein d'une société, au sein d'un
territoire, qui, nous le rappelons, relève de
l'intérêt collectif.
Oui, l’art et la culture créent du
sens là où il n'y en a plus. Ils oeuvrent non seulement pour le développement de la connaissance, mais
aussi pour celui de la conscience, ils participent à défendre et à protéger des valeurs
essentielles telles que la tolérance, l'ouverture, et le respect...
Nous oeuvrons pour le mieux vivre ensemble.
Mr le Président, vous nous avez donné
la possibilité, aujourd'hui, de vous rencontrer. Nous ne tenons pas à être des spectateurs
passifs. Cette force et ce dynamisme que nous représentons, bien réels, souhaitent ouvrir le dialogue
avec vous.
Nous sommes des créateurs, des
innovateurs, et pas seulement dans nos compagnies. Nous pouvons mettre ces talents au service d’un
projet qui nous rassemblerait.
Nous voulons co-construire le devenir
de l'art et de la culture au sein de notre région.
Nous voulons co-construire, avec vous
et avec les autres acteurs culturels, la politique publique pour les arts et la culture. Qui mieux
que nous connait les enjeux, les envies, les besoins, les problématiques des compagnies et des
artistes de Lorraine ?
Depuis plus de 10 ans, les artistes de
notre région se regroupent en réseaux pour réfléchir à nos métiers, à l'emploi, aux politiques
culturelles. Nous avons établi depuis plusieurs années un dialogue constructif et de confiance
avec vos services. Il est temps de passer à la vitesse supérieure, d'amplifier l'échange et la
complicité, d'être enfin partenaire dans les discussions et les
débats.
La Lorraine est forte d’un métissage
considérable de sa population, forte de trois pays limitrophes,
forte de sa jeunesse, forte de ses
moyens de communication…
Et si la Lorraine devenait « région
pilote » de cette co-construction ?
Nous sommes prêts. Nous avons déjà
travaillé sur des propositions concrètes que nous pourrons vous détailler ultérieurement.
Néanmoins, nous souhaitons réaffirmer dans un premier temps l’importance et la nécessité d'une
hausse du budget dédié à la culture, et, pour ce qui concerne les compagnies : le maintien de l'ensemble
des différents dispositifs pour le spectacle vivant sans affecter de baisses à aucun
dispositif.
Afin d'établir ensemble une politique
culturelle constructive, il est important d'avoir une vision globale et précise des compagnies.
C'est pourquoi, nous proposons que le Conseil Régional de Lorraine demande à l’Établissement
Public de Coopération Culturelle ARTECA de faire une étude, réalisée conjointement avec les
différents réseaux de compagnies, sur les retombés régionales de l'activité de l'ensemble des
compagnies lorraines.
Nous sommes persuadés qu'une telle
étude ne fera que renforcer les nombreux rapports qui sortent régulièrement, dont le dernier en
date “L’apport de la culture à l’économie en France” de
décembre 2013 mené par l'Inspection Générale
des Affaires Culturelles et l'Inspection Générale des Finances.
Nous souhaitons davantage de
transparence quant aux budgets liés au spectacle vivant, des attributions de subventions et de leurs
montants.
Le Conseil Régional de Lorraine
propose actuellement 10 dispositifs d'accompagnement et d'aide dont les bénéficiaires sont les
compagnies du spectacle vivant.
Ces dispositifs sont le résultat d'un
travail constant qui a été fait par le conseil régional, les élus
et le service culture en partenariat avec les
représentants des professions du spectacle vivant.
Il s’agit de continuer à améliorer
ces dispositifs pour permettre à chacun d'entre eux d'être plus efficaces, au plus près de nos
réalités et de nos problématiques...
Nous proposons que soit créée une
commission paritaire regroupant des membres du Conseil Régional de Lorraine et les
représentants des professions du spectacle.
L'art et la culture sont ce qui
caractérise l'avenir de notre région, une Lorraine au croisement
des cultures européennes. Une Lorraine
riche de diversité.
Inventons et construisons ensemble.
Pour de vrai. Et en regard de cette évidence que l'art et la culture sont de véritables moteurs de
la démocratie.
Frouard, le 23 janvier 2014.
Cette lettre est co-signée par le
collectif interprofessionnel qui réunit à ce jour :
Alors, collectif de veille et d'action,
en Lorraine pour l'art
Far Est - Fédération des arts de
la rue du Grand Est
MariLor - Marionnette en Lorraine
Synavi Lorraine - Délégation Lorraine du Syndicat National des Arts Vivants
Syndicat Chorégraphes Associés
lundi 14 octobre 2013
PROPOSITIONS CONCERNANT LA FUSION/RÉUNION DE SPECTACLE VIVANT EN LORRAINE ET ARTECA : VERS UNE NOUVELLE STRUCTURE A INVENTER - CONTRIBUTION DU SYNAVI, SYNDICAT NATIONAL DES ARTS VIVANTS, POUR LE GROUPE DE TRAVAIL DE LA COREPS LORRAINE CONCERNANT L’ACCOMPAGNEMENT DANS LE SPECTACLE VIVANT
...un service public en faveur de tous les acteurs concernés qu’il s’agisse des collectivités territoriales, des structures culturelles et artistiques, des partenaires sociaux, des associations et de la population.
(à propos
d'Arteca, extrait du rapport du CESEL sur le Spectacle Vivant février
2013)
→ A la relecture des
missions énoncées concernant ARTECA et Spectacle Vivant en Lorraine
rappelé dans le rapport du CESEL de février 2013, au paragraphe 2
de la partie 2 – La Maison du Spectacle vivant - nous sommes
entièrement en adhésion avec les missions de ces structures et
elles auraient pu répondre aux attentes des artistes et des
compagnies.
Au regard des relations
développées sur le terrain entre ces deux structures et les
compagnies de Lorraine depuis leurs créations après l’ASSECARM
puis Musique et Danse en Lorraine, la réalité est toute autre, le
bilan est fortement négatif.
Nous sommes aujourd’hui
à la même table pour construire ensemble un projet commun qui
cherchera à satisfaire les parties présentes et qui proposera un
nouveau regard positif nous l’espérons, aux artistes de la Région.
Au delà de la définition
des missions de cette structure, le SYNAVI veut aborder le point qui
est essentiel : celui concernant le fonctionnement et la gestion
de ce lieu.
Le SYNAVI propose que le
Conseil d'Administration de ce lieu soit constituer sur le modèle de
la COREPS (comité de pilotage élargi : membre de droit de la
COREPS + autres groupes représentatifs du secteur en Lorraine).
Parce qu’il est fondamental de consolider la permanence d’un
dialogue entre tous les acteurs du secteur du spectacle vivant. Nous
pensons que ce point est essentiel pour le sérieux de la
construction et du suivi de la vie de cette structure.
→ Regard sur un
potentiel existant vers la structure à inventer.
Si nous souhaitons
assurer le succès de cette nouvelle structure, nous aurons un réel
travail à mettre en place pour fédérer l’ensemble des compagnies
artistiques à son usage et effacer les regards désabusés
concernant ces anciens outils faits pour d’autres (fricophage,
langages abscons pour les artistes, invisibilité des études pour
lesquelles les artistes ont pu être sollicité, base de données
concernant les artistes à reconstruire entièrement, profusion
d’informations présentes et concrètes mais indisponibles
directement à tous les usagers de la région...).
L’image et la
convivialité de cette structure sont à construire et à inventer
ensemble.
→
Vers un lieu vivant pour le
spectacle vivant
Le
SYNAVI propose que cette nouvelle structure soit avant tout un lieu
de vie.
Un
lieu d'échanges et de rencontres, de discussions, de convivialité.
Un
lieu ouvert à tous.
Un centre d'information
et de ressources avec des annuaires des compagnies ; des catalogues
des spectacles et des interventions de sensibilisation ; des fiches
de renseigements sur tous les différents dispositifs d'aide, de
soutien et d'accompagement ; une assistance juridique ; des
organigrammes des décideurs ; des présentations des lieux de
fabriques, de créations et de diffusions en région, en Grande
Région, au National et à l'internationnal ; un fond de
documents écrits, audio et vidéos ; etc...
Un bureau des compagnies
avec tous les outils à disposition.
Des salles de réunion et
de travail utilisables par tous.
Ce lieu doit élaborer
différents outils de communication : site internet,
communications régulières par mail et sous forme d'une diffusion
papier type gazette, 'La lettre de...', etc...
Un lieu qui regroupe les
sièges sociaux des partenaires sociaux du secteur du spectacle
vivant (au sens large) syndicats, groupements, collectifs,
fédérations, associations ; dans le but de faciliter les
relations entre les différents acteurs du secteur.
Un lieu permettant de
péreniser la COREPS et ce que représente la COREPS, un espace
d'échange, de débat et de volonté de construire ensemble le futur
du spectacle vivant.
Un lieu qui contribue à
la constitution et la consolidation d'un patrimoine culturel
concernant la création contemporaine dans le spectacle vivant en
Lorraine.
Pour
résumer, ce lieu doit être un lieu de mise en valeur du dynamisme
de la création artistique en Lorraine passée, présente et à
venir.
Pour le SYNAVI en Lorraine
!
8
octobre 2013
texte
rédigé par Emmanuel Fleitz, compagnie Man'ok, adhérente au SYNAVI,
Sosana Marcelino, compagnie Sosana Marcelino, adhérente au
SYNAVI et Cyril Thiebaut, membre du Conseil
National du SYNAVI
mardi 4 juin 2013
à propos de la communication du Conseil Economique Social et Environnemental de Lorraine intitulé 'SPECTACLE VIVANT EN LORRAINE ACTE I' + « Faire ensemble » - CONTRIBUTION DU SYNAVI À LA RÉUNION DU COMITÉ DE PILOTAGE DE LA COMMISSION RÉGIONALE DES PROFESSIONS DU SPECTACLE EN LORRAINE DU 29 MAI 2013
Pour commencer voici quelques nouvelles
du SYNAVI en Lorraine !
Nous sommes aujourd'hui 10 compagnies à être adhérentes au SYNAVI en Lorraine : Astragale, Brouniak, Les Fées du Logis, Cie Filament, Les Fruits du Hasard, la Mâchoire 36, Man'ok, Cie Sosana Marcelino, La Soupe et Tiramisu.
Nous sommes aujourd'hui 10 compagnies à être adhérentes au SYNAVI en Lorraine : Astragale, Brouniak, Les Fées du Logis, Cie Filament, Les Fruits du Hasard, la Mâchoire 36, Man'ok, Cie Sosana Marcelino, La Soupe et Tiramisu.
De plus, la région Lorraine est
maintenant représentée au Conseil National du SYNAVI par Cyril
Thiebaut qui a été élu membre du Conseil National du SYNAVI à
l'Assemblée Générale qui s'est tenue à Orléans les 13 et 14
avril 2013.
Ceci étant dit voici les sujets que le
SYNAVI veut aborder aujourd'hui à la COREPS, en suivant l'esprit du
jour proposé par Yann Vioux : " faire le point sur les
démarches en cours, effectuer un tour de table « ouvert »
(afin de partager actualités, problématiques émergentes…)."
L'actualité est sans conteste la
communication du Conseil Economique Social et Environnemental de
Lorraine intitulé 'SPECTACLE VIVANT EN LORRAINE ACTE I'.
Dans un premier temps le SYNAVI se
réjouit que la seconde assemblée régionale porte un intérêt si
vif pour l'avenir du spectacle vivant en Lorraine.
C'est avec un réel plaisir que nous
avons lu cette communication qui foisonne de pistes plus
intéressantes les unes que les autres et qui constitue déjà pour
nous un document de travail de référence.
Voici quelques suggestions extraites de
cette communication que nous acueillons avec enthousiasme :
Oui ! à la « Maison du
Spectacle Vivant » et à ce qu'elle doit être, c'est à dire
« répondre à un souci d'accompagnement des artistes, des
porteurs de projet, de coordination, de veille et de prospective
autour des politiques culturelles en faveur du spectacle vivant ».
Oui ! à la création d’un
lieu à vocation internationale dédié au spectacle vivant en
Lorraine.
Qui ? pourrait être contre la
création de ce lieu plein de promesses : « un
espace de libertés artistiques, de synergies entre les différentes
esthétiques du spectacle vivant (danse, musique, théâtre, cirque,
…) et un lieu de rencontre entre monde professionnel et amateur, et
le public. »
Nous trouvons très judicieux le choix
de l'implantation du lieu sur le territoire de Metz Métropole. De ce
fait le lieu bénificiera d'une relation directe à la grande région
(Saar - Lor - Lux - Rhénanie - Palatinat - Wallonie- Communauté
française et germanophone de Belgique) par le caractère
transfrontalier du département de la Moselle. Et plus important
encore est le fait que ce projet soit initié par une région et par
une communauté de communes. Ce qui démontre une réelle volonté
concernant la politique culturelle régionale.
Oui ! à la conclusion de
la communication qui est si belle, si profonde et si émouvante
qu'elle nous donne presque les larmes aux yeux. Surtout les passages
suivants : « C’est parce que les artistes cherchent
de plus en plus à « faire ensemble », parce qu’ils inversent le
cours du « tout consumérisme aliénant », qu’ils réussissent à
affirmer la singularité des territoires, en les armant par
l’écriture, le théâtre, la musique, la danse, le chant… »
ou celui-ci « Il n’y a pas d’un côté une culture
populaire et de l’autre une culture qui ne le serait pas. Il n’y
a pas de savants et de non savants, il n’y a pas à créer
d’opposition entre amateurs et professionnels. La maison du
spectacle vivant chercherait les moyens de faire reculer
l’intimidation et la difficulté d’entrer dans ces lieux où la
langue, où la voix, où le corps et l’esprit s’en donnent à
cœur joie. » ou encore « Pour rester vivant le
spectacle eponyme doit être le lieu de rencontre « entre les
vivants ». Encore un effort pour aller voir du côté des marges,
des fabriques, des friches où se bricole du vivant et où s’allume
des contre feux … »
Et nous confirmons : Oui !
Les artistes cherchent à « faire ensemble », oui !
les artistes sont prêts et ce, plus que jamais, à participer à la
co-construction de l'avenir du spectacle vivant en Lorraine.
Le dynamisme, l'engagement, la
conscience sociale et politique des artistes en région Lorraine
n'est plus à démontrer. Il suffit de citer le grand nombre de
regroupements, d'associations, de collectifs qui ont vus le jour ces
dix dernières années, depuis les Arts Associés, en passant par le
Groupement des Chorégraphes Lorrains, le Collectif Alors, Marilor,
la Farest et maintenant même nous voyons arriver des syndicats :
le Syndicat de Chorégraphes Associés et le SYNAVI.
Ce qui n'est également plus à
démontrer c'est la compétence, l'expérience et l'inventivité dont
font preuve les artistes lorrains tant dans les domaines de la
création artistique contemporaine, de la sensibilisation des
publics, de la création et de la gestion de lieux alternatifs et
bien sûr de la création et de la gestion de compagnies de spectacle
vivant.
En Lorraine
on peut compter plus d'une centaine de compagnie dans le domaine du
spectacle vivant qui œuvrent contre vent
et marrée et certaine depuis de nombreuses années.
« Faire ensemble » Oui !
Les artistes lorrains sont prêts à ce remonter les manches et à
mettre les mains dans le camboui pour être des acteurs actifs de la
co-construction du futur de la Lorraine, qui passe par les arts
vivants, ensemble dans un idéal de démocratie participative.
Le SYNAVI soutient donc les suggestions
ci-dessus et ce tient prêt à s'engager de manière concrète dans
la co-construction de tels projets depuis la définition des missions
et des cahiers des charges, jusqu'à la mise en place de ces projets.
Et plus loin encore, toujours dans un souci de partager les
compétences et les expériences, le SYNAVI propose de s'impliquer
dans la gestion de ces structures, par exemple en tant que membre des
Conseils d'Administrations de ces différents équipements.
C'est pourquoi le SYNAVI demande à
être invité à faire partie de toutes les réunions en rapport avec
ces projets.
Rappellons que le SYNAVI compte 400
compagnies, collectifs et lieux adhérents, qu'il est aujourd'hui un
partenaire social légitime et reconnu à l’échelle nationale,
qu'il est présent dans les négociations de la convention
collective, mais aussi sur les questions des subventionnements, de
l’intermittence, de l’artiste intervenant, auprès du Ministère
de la culture et dans les instances professionnelles.
C'est pourquoi, dans cet idéal de
« Faire ensemble » au sein d'une démocratie
participative pour la co-construction de l'avenir du spectacle vivant
en Lorraine, le SYNAVI propose de façon officielle d'être
présent dans l'ensemble des commissions concernant le spectacle
vivant en Lorraine.
Le SYNAVI demande à M. Nacer Meddah,
préfet de la région Lorraine, à être invité à
participer à la commission d'attribution ou de
renouvellement des licences d'entrepreneur de spectacles
vivants.
Le SYNAVI demande à M. Marc Ceccaldi,
directeur de la DRAC Lorraine, à être invité à participer au
comité d'experts de la DRAC Lorraine.
Le SYNAVI demande à M.
Jean-Pierre MASSERET, Président du Conseil Régional de
Lorraine, à être invité à participer à toutes les commissions
d'évaluation des projets de demande d'attribution de subventions
concernant le spectacle vivant.
Le SYNAVI demande à Messieurs Michel
Dinet, Patrick WEITEN, Christian NAMY et Christian Poncelet,
respectivement présidents des
Conseils Généraux de Meurthe et Moselle, Moselle, Meuse et Vosges,
à être invité à participer à toutes les commissions concernant
le spectacle vivant.
Le SYNAVI se tient également à
disposition de l'état et des collectivités territoriales pour
participer à l'élaboration de nouveaux dispositifs de soutien au
spectacle vivant ainsi que pour aider à améliorer la pertinence des
dispositifs existants.
Le SYNAVI propose également dans ce
même esprit de « Faire ensemble » d'organiser des
réunions régulières regroupant les partenaires sociaux des
professions du spectacle, et cela en plus des COREPS.
Le SYNAVI suggère, dans un premier
temps, des réunions entre syndicats d'employeurs (SYNDEAC, SMA,
SYNAVI,...)
Nous tenons également à souligner
l'importance de la Commission Régionale des Professions du Spectacle
en Lorraine, car elle est actuellement le seul espace qui permet
d'échanger entre l'ensemble des acteurs qui font et feront le
spectacle vivant en Lorraine aujourd'hui et demain.
« Nous
sommes tous faits de l’étoffe des rêves »
Pour le SYNAVI en Lorraine
!
texte rédigé par Cyril
Thiebaut, membre du Conseil National du SYNAVI
lu par Emmanuel Fleitz,
directeur de la compagnie Man'ok, adhérente au SYNAVI
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